Madame Solution”, disent certaines. La formule amuse, mais résume bien : elle observe, elle coordonne, elle encadre, elle soutient, elle sécurise. Le tout dans l’urgence douce qu’elle cultive : elle n’aime pas l’immobilité et  travaille dans le mouvement. Elle ne fait pas “comme les autres” : elle fait avec les autres. Et ça change tout.

Depuis 2019, elle pilote ALTIM Formation comme on veille sur une maison qu’on veut habiter longtemps : sans esbroufe, mais avec des fondations solides. C’est une entreprise qui tient debout dans un monde qui bouge. Elle en a fait une structure cohérente, profondément attachée à son territoire. Elle défend une idée simple : la formation n’est pas un produit, c’est un levier de transformation à condition d’en respecter les personnes, leur réalité, leurs trajectoires, en résumé du sur-mesure, du vrai.

Elle aime voir un projet se transformer lentement, un parcours atypique trouver sa voie, un client de longue date renouveler sa confiance, sans qu’on ait forcé les choses. Elle a ce truc rare : savoir dire non quand il le faut, et oui quand ça compte. Un jour, elle a construit un parcours sur mesure pour un jeune en situation de handicap.
Elle a discuté avec les certificateurs, réinventé les modalités d’évaluation, bousculé les cadres — doucement, mais sûrement.

Des parcours qui redonnent du sens, du pouvoir d’agir, et parfois, sans tambour ni trompette, une seconde chance à ceux qui l’avaient presque oubliée.

Ce n’est pas un cas isolé  : c’est un symbole. De ce que peut produire la formation quand on la pense pour de vrai. Quand on fait du “sur-mesure” non pas une étiquette marketing, mais une responsabilité. Elle n’est pas la plus structurée, dit-elle, mais elle s’entoure, elle délègue, elle fait bloc avec son équipe. Elle sait qu’on ne construit pas une maison toute seule — surtout quand on veut qu’elle tienne longtemps Ici chacune trouve sa place, son autonomie, son rythme.

Elle rit souvent, travaille tard, rêve d’avoir le pouvoir de tout apaiser, ou au moins de lire dans l’avenir. Elle sait que diriger, ce n’est pas s’agiter : c’est tenir la vision, malgré les vent . C’est dire « j’ai confiance en toi » et le penser vraiment.

Elle aime dire que sa manière de travailler ressemble à la cuisine italienne. Des plats qu’on partage. Pleins d’ingrédients, de textures, d’intentions. Des plats qu’on ne prépare pas à la dernière minute, et dont chaque ingrédient compte. Retirez-en un, et tout l’équilibre vacille. Alors elle pense chaque action dans une logique de durabilité, une vigilance de tous les instants sur la conformité, les
dispositifs réglementaires, et les évolutions du secteur. Et derrière chaque parcours validé : une personne qui progresse, une équipe qui gagne en autonomie, une entreprise qui tient mieux debout.

Sa force : une exigence tranquille, une vision toujours en éveil.

Ce qu’elle cultive : la confiance Le lien, la qualité, l’adaptabilité

Ce qu’elle défend : Un modèle exigeant, qui croit à l’intelligence du présentiel, à la valeur du collectif et à la force d’un accompagnement juste.